Au secours. // TERMINE

La météo l'annonçait depuis une semaine, le temps allait se dégrader. De là à ce que se fut aussi rapide, Junichirô ne s'en doutait pas. Pas au point de se réveiller un matin et de constater que le temps était pluvieux ; orageux même. Juni était resté pendant cinq longues minutes, à contempler tristement la pluie s'abattant sur le Japon. Maudit soit la pluie, et maudit soit ce qui est lié à la pluie.
Le rouquin mit un t-shirt rayé, et son t-shirt violet. Oui, le tout doux. Un bon jean et ses petites baskets. Ca, ce n'est qu'un détail, le plus important c'est de savoir que le pauvre gamin s'était emmitouflé la bouille dans une écharpe. Au printemps. Au grand maux, les grands moyens, comme on dit.

Et pour se pointer à l'université, Jun avait refusé de mettre un pied dehors et fut condamner à prendre un taxi. La pluie le mettait hors de lui et augmentait son caractère de cochon. Privé du loisir de se déplacer à pied, il ronchonna pendant tout le trajet jusqu'à agacer le chauffeur.

Le pire de sa journée ne faisait qu'arrivé. Quand il posa le pied dehors, une pluie de parapluie s'abattait sur l'entrée de l'université. Un douloureux sentiment de solitude l'envahit.

Pourquoi moi ?

Junichirô resta figer sur place, le coeur battant. Prendre le risque de traverser cette bande de monstre … Plutôt crever ! Le rouquin déglutit et rehaussa son sac sur son épaule. La rancoeur au visage, il se condamna à faire le tour de l'université pour trainer dans la cour de derrière. Au moins, il n'y aurait personne, pas de parapluie et il n'aurait pas la flotte sur le coin de la gueule !

Juni se posa sur un banc.
Geler, forcément.
Pourquoi le temps s'arrangerait pour ses beaux yeux ? Le rouquin s'assit et appuya son piedssur le banc, pour permettre à son menton de reposer sur son genoux. Ironie du sort ; le Numéro Un est complètement flippé.

L'héritier Besshô rabatit sa capuche sur sa tête et se balança nerveusement d'avant en arrière.
Quel journée pourri, vraiment !

(Ahahah.)

[je ne sais pas si c'est libre, tampis j'avais envi de rp >.<]

Asana attendait la pluie avec impatience, pas qu’elle ne détestait le soleil, bien au contraire, mais depuis quelques jours l’étoile, de ses puissants rayons, étouffait les habitants de Tokyo. La chaleur, cette sensation qui vous poussait à chercher un coin d’ombre, empêchant de respirer… c’est ça que Nanachan détestait, se sentir compressait, étouffait… alors imaginez qu’un peu de fraîcheur était sans nul doute la bienvenue.

Ce matin, contrairement à la grande majorité des habitants de la capitale nippone, Hanazawa avait le large sourire, qui en disait long sur son humeur matinale. Elle se prépara, en condition pour traverser cette pluie. Des vêtements de demi saison était parfais pour allez en cours. Un pull manche trois quart, une jupe, des bottes et une veste… Elle était prête pour rejoindre la Crystal Ship University.

Elle quitta l’appartement sans oublier de se munir de son parapluie… Bien qu’elle aimait la fraîcheur qu’apportait la pluie en cette saison, il n’était pas question de se faire tremper pour autant. Et puis, c’était l’occasion de montrer son beau parapluie français. Eh oui, ne l’oublions pas, aussi modeste soit-elle, elle avait quand même, sans le vouloir, quelques traits d’enfant de la haute société. Que voulez vous… il y en avait certainement des pires qu’elle dans l’établissement qu’elle fréquentait, non ?

Aujourd’hui, elle partit plutôt pour le rencontrer… Eh oui, elle voulait voir ce garçon ! Le garçon… n’allez pas croire que c’est l’élu de son cœur... non loin de là ! Juste un vieil ami d’Ôsaka qui serait dans la même université, ou une personne qui porterait la même identité… En réalité, Asana apprit que l’une de ses amies était sous le charme d’un certain Kaoru Takahashi. Ce nom vint perturber la jeune étudiante, qui se demandait si c’était une coïncidence ou si c’était vraiment lui. Après tout c’était tout à fait possible de le rencontrer ici, lui qui avait déménagé il y a bien longtemps. Elle avait aussi entendu qu’il avait l’habitude de passer par l’autre entrée, la cour de derrière. C’était le moment de voir, d’en avoir le cœur net. Mais si ce n’était pas lui… qu’elle déception, mais là vie continuerai... Après tout, elle avait réussi à vivre sans lui jusque là…

Pendant tout le chemin, elle ne pensait qu’à ça… espérer l’apercevoir ! Les écouteurs sur les oreilles, l’ipod dans une main, le parapluie dans l’autre, ses pensées n’étaient tournées que vers ça… ça et les multiples questions qui traversaient son esprit le concernant.[/color]

Elle arriva devant la Crystal Ship University, envahie d’étudiants abrités eux aussi par leur parapluie, qui tentaient bien que mal à rentrer dans le bâtiment pour se mettre au sec ! L’apprentie historienne ne s’arrêta même pas et continua sa marche en contournant l’université. Là, une allée, suivant par une rangée de banc, puis la second entrée. Pas la peine de l’attendre à l’intérieur au risque de trop se faire voir. Elle décida que le meilleur endroit devrait être devant la porte sur le côté, de cette façon, elle pourrait le voir venir. Tandis, qu’elle se rapprocha de son coin stratégique, elle passa à côté d’une personne avec sa capuche, qui se balançait vers l’avant, puis vers l’arrière. C’est alors qu’elle reconnut le premier élève qu’elle rencontra dans cette université ! Ce n’est pas rien, il était le premier. Et oui, Asana était le genre de personne à tenir en importance toutes ses premières fois et à graver ce genre d’évènement dans sa tête. Certains trouverons ça romantique, d’autre stupide… peu importe !
Alors, elle s’arrêta à côté de lui, plaçant son parapluie au dessus du garçon. Il semblait frigorifié et perdu. Il était clair, qu’il allait attraper froid en restant ainsi. Sans parapluie, Asana sentait la pluie la mouillée, des gouttes d’eau commencèrent à longer ses cheveux pour finir par tomber à terre.

Juni…chi !

Dit-elle avec un sourire attendrissant. Puis, soucieuse, elle enchaina.

Si tu restes ainsi, tu vas attraper froid. Pourquoi ne rentres-tu pas ? L’entrée est à deux pas.

Certes, de quoi se mêlait-elle ! Mais, son côté curieux prenait parfois le dessus. Elle ne pouvait s’empêcher de poser des questions. Certainement pour mieux comprendre les personnes qui l’entouraient… Pour comprendre son monde ! Peut être un trait de sa personnalité qu’elle aurait piqué à sa mère… Elle aussi avait ce côté curieux et soucieux de tous !

(Oh mais viens x) )

Bloquer, figer, absorber. Tout ça pour une peur, une simple petite peur.

Fatal ou ironique, me direz vous.

Junichirô prolongeait son état amorphe, son regarde le gratifiant de l'aspect le plus abattu qu'il soit.

Il ne voulait pas rentrer, encore moins affronter. Affronter cette horde de parapluie. Il avait beau montrer que c'était lui le chef, le plus grand de l'université. Lui, la petite tête de Crystal. Lui, le tyrannique de service. Mais c'était lui l'incapable subissant la pluie. C'était lui qui se faisait dominer par ses phobies. Est-ce que ça ne lui donnait pas cette humanité que l'université se forçait à lui arracher ?

Une ombre, puis une forme brisa sa léthargie. Le rouquin s'interrompit, cessant tout mouvement de balancier qu'il avait entreprit de commencer.

- Eh ? Prononça t-il d'une voix d'enfant perdu.

Ses prunelles brunes restèrent bloquer sur cette forme en tenue élégante. Une demoiselle, à en juger de ses vêtements. Elle avait de la classe et de la présence. Le rouquin remonta le nez vers elle, la bouche entrouverte. Son petit air éteint se posa sur cette fille qu'il connaissait …

Soudainement, il reprit toute sa vie. Ses couleurs, ses sentiments. Tout lui revint lorsqu'il vit le parapluie positionner au dessus de sa tête. Son monde s'arrêta de tourner, et ses yeux s'écarquillèrent pour ainsi offrir à son visage une mine des plus horrifier qu'il soit.

Le jeune rouquin sursauta. Il posa son pied avec un peu trop de vitesse sur le banc et se balança en arrière … Où il atterrit bruyamment sur le dos, les jambes encore sur le banc. Un petit gémissement surgit de l'écart entre le banc et le mur : « Iiiiteeee ... »

Junichirô se força à fermer les yeux, positionnant son écharpe sur son visage avant de devoir affronter la vue du parapluie. Se confronter à son parapluie ? Plutôt crever !

- N … nanachan ?

Nanachan sous la pluie attendait au moins une réaction de la part de Junichirô. C’est alors qu’il arrêta ses vas et viens, et un petit son sortit de sa bouche. Un son qu’Asana n’entendit presque pas enfin de compte, mais ça sonné comme quelqu’un de perdu, d’effrayé… Des termes qui ne semblaient pas du tout correspondre au garçon qu’elle avait rencontré… Elle le voyait plutôt comme quelqu’un avec une grande assurance, peur de rien… Mais après tout, elle ne lui avait parlé que pendant un bon quart d’heure, qui peut juger de la vraie nature d’une personne en un si court terme. Même une vie ne suffirai pas à connaitre entièrement une personne, alors doutez vous bien que l’étudiante était loin du compte concernant le jeune homme.

Il leva enfin son visage, certainement pour y regarder Hanazawa. C’est alors qu’il commença à montrer une expression des plus horrifier, comme s’il avait peur de quelque chose. La jeune fille, qui c’était arrêté de sourire en voyant son visage si tendu, suivit son regard, qui se posa à la fin sur le parapluie.

C’est alors qu’il sursauta… Asachan ramena son parapluie au dessus d’elle, qui fini par la protéger elle plutôt que lui. Sans en demander plus, ni même sans comprendre pourquoi, elle resta silencieuse quelques secondes, espérant que c’était le parapluie qui lui posait un problème et non elle.

Son attitude devenait alors encore des plus bizarres, lorsqu’il ferma les yeux et qu’il positionna son écharpe sur son visage. L’apprenti historienne se mit à exploser de rire à la vue de tout ceci… Mais qu’est-ce qui pouvait bien lui prendre de jouer à ça sous la pluie ! Ce n’était vraiment pas le moment…

Il se mit à parler, à prononcer de vrais mots… C’est son surnom qui sortit de sa bouche… Nanachan, disait-il sur un ton peut être un peu hésitant… comme s’il en était pas sur, ou comme s’il demandait une confirmation…

C’est moi… Dit-elle d’un ton amusé, puis elle reprit un ton un peu plus sérieux.

Et si on rentrait Junichi! On va vraiment être malade… et je déteste ça !

La pluie devenait de plus en plus violente, et Asana ressentait maintenant le froid du à ses vêtements qui avaient été maintenant mouillée par les gouttes tombées du ciel… Le vent, qui venait s’ajouter à tout ça, soufflait de plus en plus fort, jusqu’à retourner le parapluie de la belle. Bien qu’elle le tenait aussi fort qu’elle le pouvait, la nature eut raison d’elle et de sa protection… Le parapluie était tout retourné et déchiré sur le côté ! Imaginez sa tête en voyant ce gâchis… Eh il venait de Paris !

Raaa… non ! C’est pas vrai ! Maudite pluie, maudit vent ! Dit-elle d’un toujours aussi calme. Comme si c’était important, mais pas assez pour haussé le ton de la voix.

Agacée par cet accident, Nanachan décida de le ranger. Il était nulle question de le présenter ainsi à ses nouvelles amies… Quelle honte, autant ne rien montrer ! Alors elle replia son parapluie, le tenant le manche vers le haut…

La pluie devenait de plus en plus forte, et bien que son sac soit de bonne qualité, les cours n’allaient pas tarder à être eux aussi mouillés. Et ça allait devenir embêtant, surtout lorsqu’on souhaite à tout prix avoir son diplôme et partit de la capitale pour rejoindre la ville portuaire. Et elle n’avait pas du tout envi de courir après ses camarades de classes pour avoir un double des cours et tout recopier… Comme si elle n’avait que ça à faire. Alors d’un geste, elle prit le poigné de Junichirô et l’entraina avec elle pour rejoindre le préau qui précédait l’entrée. Pas la peine de vous dire, que la présence du jeune homme avait réussi à lui faire oublier la véritable raison de sa venue par la cours intérieur.

Junichirô se maudit intérieurement pendant une succession interminable de seconde. Les noms d'oiseaux et autres immondices fusèrent dans sa tête à tirelarigot. Il pestait à la fois contre les parapluies, le temps et sa phobie chronique. S'il s'était écouté ce matin, au lieu de vouloir jouer au héros, il se serait fait passer pour malade et tout aurait été pour le mieux ! Oh oui. Mais non, monsieur et son tempérament de vainqueur en avait voulu autrement. Il avait bondit dehors comme un chien fou – je le tourne en ridicule ce pauvre garçon. Quoi ? Il voulait sauter dans les flaques ? Lorgner Haruhi du coin de l'oeil en cours ? Taper sur quelqu'un ?
Non, il voulait vaincre sa peur. Quel garçon téméraire.

Juni ronchonna en entendant le rire de la brune devant lui. Soit, c'était absolument grotesque comme situation ; au sol avec une écharpe sur la gueule pendant qu'on vous observe. Le rouquin leva un bout de son écharpe pour adresser un sourire amusé à Nanachan ; heureusement que c'était elle. Imaginez une cible, quel loose.

D'un côté, il ne voulait pas l'ennuyer ; hors de question qu'elle se fasse du soucis pour lui ou que cette pauvre Nanachan attrape des maladies pour ses beaux yeux. Ca va pas, non ?
Le regard inquiet de Jun resta river sur la brune, passant parfois des coups d'oeil méfiant sur son parapluie. Il avait l'air inoffensif, vu comme ça, ce parapluie.

Méfiez vous, ils sont fourbes ! Un parapluie agresse, frappe, blesse, crève. Une arme de niveau 5 je vous dis, une machine à tuer !

Du moins, c'est ce que pensait le rouquin. Pour dire vrai, plus il y pensait, plus ça le paniquait. Comprenez-le, il a une lourde cicatrice sur l'épaule après s'être prit un coup de parapluie par son père. Il a manqué d'y laisser un oeil et sa belle bouille. Ah, le sagouin de Besshô Père !

Junichirô allait faire preuve de courage ; oui, de courage ! Il se redressait fébrilement. Mais le pire revint, le parapluie se retourna dans un claquement d'air. Ce n'était rien, mais Jun reçu un lourd sursaut. Le bruit, pourtant bref, donnait l'impression de lui exploser les tympans. Le rouquin se plaqua contre le mur. Couper de souffle, il venait de s'en faire voir de toutes les couleurs. Mais dans l'immédiat, l'adrénaline l'empêchait de penser qu'il s'était bien envoyer le dos de plein fouet contre le mur.

- Ano … tu ? Commença t-il pour s'arrêter subitement et parquer ses doigts sur ses joues.

Il en profitant pour baisser la tête et laisser ses mèches rousses lui atterrirent dans les yeux.
On le tira de son état de protection partiel. Depuis quand se plaquer les mains sur la tête aide à se protéger ?
Vous avez raison, ça serre à rien. Si ce n'est se rassurer.

Junichirô prit un air désemparé et suivit sans broncher la brune. D'un geste inconscient, il laissa sa main glissé dans celle de Nanachan, ses doigts se crispèrent sur la sienne. Peut-être qu'il lui faisait mal, il n'en avait pas la lucidité.

Ils arrivèrent tout les deux dans le préau. Junichirô n'avait ni lâcher la main de Nanachan, ni cesser de paniquer. Sa tachycardie le prenait. Sa respiration saccadé lui donnait cette impression de fragilité qu'il n'avait jamais. Junichirô avait beau être complètement hors du commun, sacrément en dehors des étudiants ordinaires, il n'échappait en rien à la nature humaine. La peur.

Ahah, pauvre garçon.
Je suis vraiment un narrateur sadique.

Son coeur battait à tout rompre dans ses tempes. Le bruit de la pluie s'arrêtait dans son esprit, tout tournait au ralenti. Il leva les yeux vers Nanachan, littéralement en blocage. Jusqu'à ce qu'il reprenne une lourde inspiration lui serrant le coeur.

- Je … je suis désolé … pour ton parapluie.

Asana qui avait prit le jeune homme par le poigné l’entrainant ainsi avec elle, sentit la main de se dernier se glisser dans la sienne. Non pas d’une façon romantique comme on pourrait le croire, mais plus d’une façon maternelle… Comment expliquait que ça ressemblait plus à une personne qui recherchait la protection plutôt qu’autre chose. Elle ne fit pas attention à ce détail.

Ici, au Japon, tout ce qui auraient assisté à cette scène concluraient que ces deux jeunes étudiants étaient bels et bien ensemble, comme un couple. Elle n’était pas du tout embarrassé ce geste. Car en plus d’être nippone, n’oublions pas qu’elle avait aussi baigné dans une culture européenne, une culture française. Qu’est-ce que c’était pour elle que tenir une main, quand on pense que les français se serraient la main pour se dire bonjour.

Une fois à l’abri, elle secoua sa tête légèrement pour enlevé les deux trois mèches mouillées qui c’étaient collées à son visage. Une main dans celle du jeune Besshô, l’autre monopolisé par le parapluie, elle jeta un coup d’œil sur le chemin qu’ils avaient parcouru. Elle espérait quand même y croiser Kaoru, elle n’avait pas vraiment oublié son objectif premier, la raison de sa venue !

Tirant un peu la grimace, elle commençait à se dire qu’elle aurait du venir plus tôt, c’est alors que la voix de Junichirô la ramena sur terre. Il semblait bloqué, stressé, affolé, peureux ! C’est ce ton qui obligea Asana a se concentrer sur Junichirô plutôt que sur Kaoru… Après tout, tempi elle aurait l’occasion de le rencontrer dans les couloirs, si ça avait été vraiment lui !

Les excuses qu’il prononça firent sourire Nanachan qui voyait en ses excuses plus un terme de politesse que de vraies excuses… Après tout pourquoi s’excuserait-il, il n’avait rien à voir avec la destruction de son beau parapluie…

Non, non ne t’excuses. Tu n’y ais pour rien, absolument pour rien ! C’est ce maudit vent. Il va juste aller à la poubelle ! Dit-elle en soupirant lançant un regard blasé sur son parapluie.

D’un autre côté… Ca sera l’occasion de retourner à Paris ! Dit-elle tout en secouant le parapluie pour le sécher un peu. Puis elle porta son regard sur le jeune homme en lui souriant.

Mais… merci de t’en soucier !

Asachan voyait bien que quelque chose ne tournait pas rond pour le garçon, mais par respect pour lui, ou peut être parce que sa curiosité avait des limites, elle ne posa pas de question à ce sujet. Après tout, s’il avait envi d’en parler, ou de se confier, elle serait la première à l’écouter, mais en aucun cas, elle ne devait pas le forcer… Et elle savait de quoi elle parlait ! Rappelez-vous qu’Asana a perdu sa mère étant adolescente.

Ca va aller ?!

Soucieuse, elle se renseignait quand même sur l’état tout autant physique que mental du garçon. Il n’était pas question pour elle de le laisser comme ça sans soutient… Mais pourquoi tant d’intérêt pour un garçon qu’elle n’a vu qu’une fois, me diriez vous ! Asana est ce genre de personne, à être attiré par ce genre de garçon… c’est en autre des causes de sa venue ici !

Junichirô attrapa une des dernières mèches de la brune qui lui collait au visage. Il l'a déposa derrière son oreille. Une petite touche de délicatesse dans ce monde de brute, ça ne fait de mal à personne, non ?
Délicatesse, si on veut. J'aurais plutôt pris ça comme un moyen d'occuper l'esprit de Nanachan, afin qu'elle ne s'inquiète pas pour la santé fragile du rouquin.

Nanachan n'avait pas l'air de vouloir accepter ses excuses. Des excuses qui n'en était pas vraiment, soit. Tant mieux, saleté de parapluie. Il aurait pu l'achever, l'animal !
Le roux hocha la tête en sans un mot.

Elle avait décidé de le tuer ?
Nanachan secouait son parapluie, près de lui. Il esquissa un sourire en fixant la brune dans le blanc de l'oeil. Involontairement, ses doigts se resserraient sur la main de la demoiselle. Une comédie auquel il se prêtait, une fantaisie pour affronter ses peurs.

Jusqu'à ce qu'il prenne en compte sa main fortement accrocher à la Miss et l'arrache vivement sa main de la sienne. Il partit presque en arrière et secoua nerveusement les mains. D'un oeil critique, vous pourriez juger qu'il est confus. A votre place, je me dirais plus qu'il est dépassé par les événements. Lui, qui percute d'habitude si bien autour de lui grâce à sa tête d'Einstein. La fatalité s'acharnait contre lui. Oh, mais quel jour pourri !

- Gomen, j'ai pas fais attention que je tenais ta main ! Je vais être lourd à m'excuser mais, il reprit sa main en refermant ses doigts autour de ceux de Nanachan, je suis désolé. Vraiment, je …

Mais Jun, ferme-là deux secondes. On te suit plus !

Il soupira et lâcha une fois de plus la main d'Asachoupi – hein ? Moi j'ai dis ça ? - en frottant l'arrière de ses cheveux. Il était stressant, stressé, nerveux et énervant. Tout ça à la fois.

S'il allait bien ? Ahah. La blague.

- Oui, merci. C'est que … Ano … j'aime pas vraiment la pluie.

Il venait de lâcher une infime partie de la vérité. Une très maigre. Mais s'il continuait sur cette voie et se dévoilait par petit morceau, ils apprendraient à se connaître. Pas mal, non ? Il offrit un grand sourire enfantin à Nanachan, espérant qu'elle ai confiance en lui. Au moins pour ce coup là.

Junichirô se dit que, dans l'immédiat, autant oublier cet incident. Il en reparlerait peut-être plus tard, où si la brune se tâtait à remettre ça au tapis. Il enchaina directement sur autre chose, tout en redressant son t-shirt qui avait subit et son écharpe à moitié partie.

- Ton parapluie était parisien ?

En d'autre terme, elle était allée à Paris. Ca par exemple, lui qui adorait la France. Bizarre pour un japonais, hein ?
Le regard de Junichirô se remit à briller, ça tranche avec la pluie, n'est ce pas ?
Depuis qu'il avait croisé Nanachan, il n'avait pas pu lui montrer sa joie de vivre commune.

- Comment c'est, alors ? Paris est une ville aussi belle qu'elle le prétend ? La culture est vraiment différente de la notre ? Tu as une de ces chance … Les parisiennes sont si belle qu'on le dit ?

Le rouquin remit sa capuche bien sur sa tête et posa ses deux mains sur les épaules de la brune en se balançant sur la pointe de ses pieds, d'avant en arrière. Si ça continue, il va se ramasser sur elle et pouf, tout mouillés.

- Tu m'accorderais une minute ? Demanda t-il avec un petit sourire taquin, auquel il ajouta, Tu me dois une faveur pour mettre rentrée dedans la première fois qu'on s'est vu !

Il lui serra la main si fort, qu’elle en plissa les yeux… N’allez pas croire qu’il lui avait broyé non plus, mais sa force était réellement supérieure à celle de la jeune fille. Le membre devenait légèrement rouge. Et elle encaissa sans porter un seul cri ou son de sa bouche, mais la douleur lui força à lâcher son parapluie, lui laissant libre l’autre main.

Conscient de ce qu’il venait de faire, le rouquin sortit des mots d’excuses. Comme s’il s’excusait pour un rien. Il ressemblait plus à un élève victime d’Ijime qu’à un garçon menaçant froidement une fille.

Voir un Junichirô s’excusant à tout va était assez marrant pour la jeune fille, qui avait pu le voir si froid avec la demoiselle de l’autre jour… eh oui, à la première rencontre entre Asachan et le jeune homme, une fille lui sauter au coup, auquel il répondu sèchement et tout aussi froidement que l’apprentie historienne en eut presque eut peur. Elle avait donc vu juste, il avait bien deux personnalités, ou bien n’est-ce qu’une carapace…

Il lâcha enfin sa main, qu’elle secoua un peu pour faire partir la douleur. Elle regretta alors de ne pas l’avoir enlevé avant. Pourquoi ne pas l’avoir retiré alors ? Elle ne voulait pas le vexer, et puis, d’un autre côté, c’était plutôt agréable.

Il avoua ne pas aimer la pluie… c’était un fait, mais là c’était presque une phobie, il était comme pétrifié… Asana le regardait et l’écoutait attentivement sans l’interrompre sans vraiment se poser de question. Elle répondit à son sourire par un autre sourire ! Ceci suffit à rassurer Hanazawa, du moins un peu… Ne lui reprochez pas d’être sceptique, lorsqu’on lui répond par un sourire.

Il ne lui laissa pas le temps de poser une autre question, qu’il enchaina. Il semblait avoir reprit des couleurs, son assurance revenait, mais il n’était pas encore totalement le Juni qu’elle avait bousculé.

Elle secoua sa tête pour répondre positivement à sa question. Bien sur que c’était un parapluie de Paris, de chez Chanel… C’était une évidence, enfin pour elle ! Mais elle n’allait pas s’en venter, ce n’était pas la peine ! Ce n’est pas avec l’argent qu’on impressionne ce genre de personne et Nanachan le savait bien, elle qui est née dans ce milieu là !

Eh bien, Paris est une ville très jolie. Les bâtiments sont si beaux et les français ont tellement de talents pour l’art et la cuisine. (je nous flattes un peu quand même xD)… Et oui, les français sont vraiment différents de nous, rien que dans leur façon de penser. Quant aux françaises…

Asana marqua une pause pour laissa place à un ton amusé

J’ai plutôt porté mon regard sur les garçons… mais tu devrais y aller pour juger par toi-même, non ?

Tandis qu’elle répondait à ses questions le jeune Besshô remettait correctement sa capuche et son écharpe. C’est alors qu’il posa ses deux mains sur les épaules d’Asachan se balançant sur la pointe des pieds. Elle attendait le pire, ils étaient déjà tombés une fois… et c’était bien partit pour remettre ça !

Tu n’as donc pas oublié ! Dit-elle en souriant… Ainsi il n’était pas du genre à oublier ce genre de chose.

T’accorder une minute ? Je crois que je peux faire ça… je t’écoute !

Asana n’était pas naïve loin de là, même si elle continuait de sourire, elle se demandait ce qu’il pouvait bien lui vouloir. Mais surtout ce qu’il avait derrière la tête !

Junichirô était bien content que la brune puisse lui occuper l'esprit. De ce fait, adieu pluie et parapluie, bonjour grisaille parisienne ! Oh eh, il fait beau aussi à Paris. C'est quoi ce préjuger, bande de menteur. Bref, donc on lui tenait la conversation. Sur Paris ! Eh les mecs, sortez les confettis !

Il s'émerveillait pour toutes les belles paroles qu'elle pouvait rapporter sur cette ville française. Il buvait presque ses paroles, n'en laissant échapper aucune goute. Tout s'inscrivait dans sa tête. Oui, il lui tardait de voir Paris. Chanter « Au Champs Élysée » et crier « Bonjouuur » sur les bus de tourisme. Un fantasme d'asiatique ça, non ?

- Je rêverais d'y aller. Un jour, j'irais et je te ramènerais quelques chose !

Il lui leva son pouce. Oui, il irait. Mais lui ramener quoi ? Un porte clé Tour Eiffel ? Nah mais ça va pas, un super sac Vuitton, ouais ! Si d'ici là, son père ne lui avait pas remit un coup de parapluie sur la tête pour avoir dénigrer de tout son être la succession familiale ; Besshô Industries.
Le rouquin chassa cette mauvaise vision rapidement, avant de se re-plomber le moral encore une fois.

Se balançant dangereusement sur Nanachan, il réussit tout de même à se procurer la demande qu'il attendait. C'était bien peu, de lui demander de lui tenir compagnie … mais vous pensez sérieusement que c'est ce qu'il veut lui demander ?
Il rétorqua en tirant la langue :

- Je suis le genre de personne qui n'oublie rien. Crois moi, ma belle. Rien ne se perd quand on me dit quelque chose.

Si on me disait ça, j'aurais peur de l'ouvrir encore une dernière fois. Mais il continua encore une fois en se penchant encore sur Nanachan, se rapprochant d'elle encore un peu plus. Il joue, c'est un fin petit joueur. Il s'amuse de la situation d'autrui pour se satisfaire. Ou pas.

- Comme le fait de devoir découvrir ton véritable nom, ça ce n'est qu'une question de temps.

Il ricana en lâchant enfin ses épaules. Ses talons retombèrent sur une flaque d'eau. Alors, qu'est ce qu'il voulait lui dire le chenapan.

- J'ai une fête chez moi en programmation. Je me dis, qu'est-ce qui t'empêcherait de venir ?

Junichirô se mit à fixer la brune sans ciller. Son regard pouvait changer du tout au tout, d'une minute à une autre. Pour une raison qu'on ignore d'ailleurs. Un bon comédien, peut-être ?

- Si j'ai une faveur à te demander, ça sera la seule. Juste ta présence, ça marche ?

Oh oui, il savait marchander. Mais sévère ! Le descendant Besshô sortit une carte de sa poche intérieur - je crois qu'il à tout dans ses poches intérieurs - et lui coinça entre deux doigts, sous le nez de Nanachan. Nom, prénom, adresse, email et téléphone. Tout figurait dessus.

Il avoua rêver d’aller à Paris et lui confia qu’il lui ramènera quelque chose de là bas. Intention touchante, mais Nanachan, avait déjà beaucoup de chose de Paris, mais après tout ne dit on pas que c’est l’intention qui compte et non le cadeau en lui-même ?

La jeune fille se contenta d’un signe la tête sans faire une seule remarque à ce sujet, elle n’allait pas se venter d’aller régulièrement à Paris pour voir sa famille. Enfin régulièrement, aussi souvent qu’elle pouvait surtout… [tu comptes pas lui ramener un sac LV quand même >.< c’est pour les vieilles ça xD elle se contenteras d’un bon Chanel ou Dior ^x^ :p]

Il continuait de se balancer, devenant un peu proche d’un coup, geste qui au bout du compte fini par stresser un peu la jeune fille qui n’avait pas était aussi proche d’un garçon depuis l’incident. Mais elle n’était pas du genre naïve, à s’emballer de suite, alors chassant toutes pensées de ce genre, y compris celle de son ancien petit ami, elle observait attentivement le rouquin qui tout en tirant la langue, affirma ne jamais rien oublier, ainsi il était du genre à tout prendre au pied de la lettre, chose à savoir… surveiller tout ce qu’on dit avec lui, ou ça pourrait se retourner contre elle !

Il semblerait qu’il se soit donné comme but de découvrir son véritable nom… Une sueur froide traversa vite fait le corps d’Asana… Son nom ! Non il était hors de question qu’il trouve son nom, le mot d’ordre était discrétion, se fondre dans la masse, et passer inaperçu. D’autant plus qu’elle était désormais en danger… eh oui, depuis quelques temps une personne s’amusait à envoyer des sms et publier sur un blog des commentaires sur la vie privés des étudiants de la Crystal Ship University… Imaginez qu’à chaque publication, elle appréhendait de voir ses initiales sur ces fameux commentaires. Elle devait redoubler de vigilances… Est-ce une vie pour une fille qui veut se faire oublier… Il semblerait que le président Hanazawa n’ait pas choisi la meilleure des écoles enfin de compte ! Comme si son destin était d’être au cœur des scandales… Pauvre Asachan !

A cette réflexion, elle lui sourit sans revenir sur le sujet, mais il ne semblait pas vouloir oublier ce détail… Il enchaîna sur une invitation à sa fête… hmm une fête… Elle avait participé à beaucoup de fête, mais ce n’était pas vraiment courant au japon de faire des fêtes… Elle connaissait ça de France, et des autres pays européens qu’elle avait visité et dont elle avait presque intégrait les coutumes, mais au japon c’était vraiment inhabituel ! Mais pourquoi pas, après tout…

Rien que pour asservir sa curiosité, elle allait s’y rendre et puis, rien n’est mieux que ce genre d’ambiance pour se faire des relations. C’est ce qu’elle avait appris en vivant au sein du clan Hanazawa… Les relations sont toutes bonnes à prendre, pour n’importe qu’elle situation !

Sa façon de la fixer fit détourner les yeux de la belle, qui se sentait embarrasser. Elle porta son regard un peu plus bas tout en souriant mécaniquement, elle n’était même pas sur elle-même si c’était un vrai sourire. Il insista alors sur sa présence, argumentant que c’était dit comme une faveur, elle ne pouvait plus refuser… Asana n’avait de dette pour personne, si nous considérons que l’avoir bousculer dans un couloir compte comme une dette…

Pourquoi pas ! Mais après nous sommes quitte ?!

Il sortit une carte de sa poche intérieure qu’il plaça sous son nez. Elle la prit pour la lire vite fait. Il y avait tout, son nom, prénom, adresse, numéros, e-mail… rien d’étonnant enfin de compte, c’était de tradition dans le milieu de donner sa carte, mais pour des étudiants, ça l’était un peu moins !

Elle rangea la carte dans son sac et la sonnerie retenti alertant les élèves que le début des cours allait bientôt commencer. Nanachan regarda sa montre et en effet, le temps passait tellement vite, qu’elle faillit à la mission qu’elle s’était donné. Mais ce n’était que partit remise après tout.

Raa… je n’ai même pas pu croiser Kaoru… Dit-elle à voix basse…

Elle ramassa son parapluie qui était toujours à terre et d’une expression assez sérieuse, elle s’adressa au garçon.

Bien, je dois y aller Junichi… On se revoit au plus tard à ta fête ! Tu me rediras quand c’est exactement… Matane !

Et la belle entra dans le bâtiment s’éloignant de l’étudiant…

Oui, quitte.
En principe. Ne vous mettez pas en tête que Junichirô est un gentil garçon tout à fait respectable. Bon disons qu'il est respectable, mais pas gentil. Ca dépend de ses humeurs ; le lunatique, c'est maladif. Ou les positions agressives. Oui, c'est ça je crois. Il est, comment vous dire, impulsif et agit par coup de tête et prise d'assaut. Ah, on ne s'ennuie pas avec celui-là !

La sonnerie vint interrompre leur conversation, l'heure de travailler sonne. Bien que bosser soit un bien grand mot. Jun-Jun trouve le temps bien long en cours – ça explique qu'il emmerde ses voisins de classe. D'ailleurs, il n'était pas bien sur du cours suivant ; histoire ou peut-être anglais. Il resta pensif en regardant par dessus l'épaule de la brune. Il avait la tête de celui qui ne pense à rien, vous savez, le niais au fond de la classe qui écrit des poèmes sur ses cours. Je dis pas qu'il écrit des poèmes ! C'est une image.
De plus, il n'est pas du genre à penser à rien. C'est plutôt l'effusion systématique d'image qui le percute et le persécute. Oh dieu qu'c'est beau la littérature.

Ah non, pas le parapluie !
Le rouquin sursauta en arrière avec un grand sourire crispé. Voilà qu'il se mettait à se voiler la face, c'est fou ce qu'on peut donner avec un type comme lui. Kaoru, tiens c'est marrant, c'était un vieux copain d'enfance, pensa t-il. Super marrant, avec son sable dans le pantalon. Comme quoi, le gentil garçon, vous le virer de votre tête. Au jardin d'enfant, si ce n'est qu'il était – et qu'il est – éperdument amoureux d'une petite, il allait attaquer les petits avec son saut plein de sable. Ce n'est même plus une petite teigne de six ans, c'est un démon !

Il adressa un petit signe de main à Nanachan et enfonça les mains dans les poches de son pull.

- Bye bye !

Junichirô resta planté là, comme un idiot. Comme, c'est toujours une image !
Il ajouta un signe de tête à l'adresse de la demoiselle ; « Je te re-contacte et si tu me cherches … je suis pas dur à trouver. » Il attendit qu'elle se retourne et un sourire carnassier illumina sa bouille de sale-gosse-tête-à-claque.


- On se reverra peut-être plus vite que tu ne le pense, Asana …

Oh, mais quel bâtard ! Mais quel vieux scélérat ! Attendez, c'est carrément donner pour lui de trouver un nom. Seulement, il ne lui dirait qu'en temps voulu. Il garderait ce mystère jusqu'à ce que ce soit le temps de lui avouer qu'il avait un talent né pour découvrir ce qui l'arrangeait. Il s'apprêta à faire le tour par l'escalier de secours (personne avec un parapluie et, de tout façon, personne ne prend cet escalier.) Finalement, il se mit à gueuler pour Nanachan :

- Si tu cherches un Kaoru, je peux aussi te filer un coup de main ! Mais là, on aura perdu nos parts égales, tu vas m'en devoir des rendez-vous !

Il tira ses manches pour faire disparaître ses mains en dessous et leva les bras en l'air. Vous savez à qui il me fait pensez ? Simplet, le nain … olol qu'est ce que je suis con comme narrateur !
Puis comme un lutin avec sa capuche, il se mit à tracer comme un fou dans son escalier. Il ne l'avait pas présenté à Nana' celui-là. Il lui avait juste fait traverser le fameux escaliers intérieur des E5. Owi.

Asana s’éloignait à petit pas… bien sur elle n’allait pas courir pour aller en cours aussi intéressant soit-il. Elle fut forcée de se retourner quand elle entendit de Junichirô un bye bye. Il était là devant elle, sans bouger, comme s’il n’avait pas vraiment l’intention de bouger, d’aller en cours. Elle répondit à son signe de la tête par un bref signe de la main, puis elle continua sa marche, comme à son habitude avec une allure élégante…

Alors qu’elle était assez loin de lui, pensant ainsi à ces cours et tout ce qui s’en suivait, elle entendit la voix du jeune Besshô qui s’adressait à elle. Il était là devant elle, assez loin, le bras en l’air avec la manche qui dépassait, le secouant pour attirer l’attention certainement. Il affirmer pouvoir aider Nanachan dans sa recherche, serait il disposé à le faire ?!

Tout le monde regardait la jeune étudiante d’un drôle d’air. Les chuchotements commencèrent à s’entendre, une nouvelle fois, on l’a montrait du doigt et une fois encore c’était en présence de ce garçon, de ce Junichirô, dont la situation ne semblait pas le dérangeait, il était comme habitué, ou ne semblait pas voir ce qui se tramait dans les couloirs…

A ces mots, Asana se contente de lui sourire accompagnant à ça un geste de la tête, et elle continua sa route pour cette fois sortir du son champ de vision. Si elle commençait à lui demander de l’aide juste pour retrouver une personne, quand serait-il si c’était pour une chose importante… Non, non, l’apprentie historienne était du genre à sa débrouiller seule et ne pas devoir quoi que ce soit à quelqu’un… Il faudrait qu’elle soit dans un cas urgent, voir désespérait pour qu’elle sollicite son aide.

L’ambiance qui se tramait autour de Asachan, lorsqu’elle était en présence de Junichirô, était vraiment étrange, embarrassante, on la jalousait, on parlait à voix basse, on la montrait du doigt, on tirait la grimace en la regardant… je peux vous en sortir plein des exemples, mais vous l’aurez compris, ce garçon influait la foule!

FIN